Galèrapagos
par Laurence et Philippe Gamelin
(2019)
Description : Après le naufrage de votre bateau, votre groupe de survivants se retrouve sur une île déserte où l’eau et la nourriture se font rares. Seule solution pour échapper à ce cauchemar : construire ensemble un grand radeau pour embarquer les survivants, mais le temps presse car un ouragan pointe à l’horizon… A chaque tour les joueurs naufragés devront choisir une action parmi quatre : pêcher, recueillir de l’eau, chercher du bois ou fouiller l’épave du bateau. Faites équipe pour survivre mais soyez prêt à sacrifier vos camarades en cas de pénurie. Un jeu presque coopératif où vous devrez être aussi fourbe que diplomate pour vous garantir une place pour le voyage retour !
Avis : Sur une île déserte vous seriez plutôt pour la jouer collectif ou au contraire individualiste ? Si, comme moi, vous êtes utopistes et espérez réussir tous ensemble à survivre et vous échapper de l’île : méfiez-vous de vos amis ! Il se pourrait bien que l’un d’entre eux ait une arme et décide d’augmenter considérablement ses chances de survie. Tant mieux d’ailleurs, car c’est cet aspect absolument pas coopératif qui donne à ce jeu toute sa saveur. Battez-vous pour votre survie avec ce jeu !
A retrouver en section Ludothèque, Jeux de société à la cote 371 +10
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Tous les arbres au-dessous
par Antoine Jaquier
(2023)
Résumé : Retranché dans une ferme isolée du massif vosgien, Salvatore a parfaitement anticipé la fin inéluctable de notre civilisation. Il s’est minutieusement préparé à la survie en autarcie. Mais après trois ans de solitude, son chemin croise celui d’autres survivants… Récit survivaliste digne des grandes heures de l’anticipation française, un Robinson Crusoé post apocalyptique qui nous invite à repenser la nature.
Avis : Je serais brève (une fois n’est pas coutume) : je n’ai pas tricoté pendant 5 jours, je n’ai pas parlé à mes collègues à table pendant 5 jours, j’ai même osé dire à mon fils de me laisser tranquille pendant 5 jours. Cela faisait longtemps qu’un bouquin n’avait pas relayé mes obligations sociales au second plan. Cela faisait longtemps qu’après une lecture, je séchais totalement sur « quoi lire après ». J’ai adoré. C’est fin, c’est puissant, c’est drôle, avec un soupçon de baston, de la drogue médicinale, et de l’espoir. C’est rempli d’humanité et de clairvoyance. C’est une petite dinguerie, un brin fou. Bref si vous avez aimé « La Route », si vous aimez Castaneda, si vous aimez les questionnements écologiques et le post-apocalyptique, si vous aimez les huis-clos et les romans introspectifs, un mot : foncez ! Petit plus : un personnage est intersexe et du coup le livre est en écriture épicène, tout en restant lisible.
A retrouver en section Adultes, Romans à la cote R JAQ 2109 T
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Mon imagier après la tempête
par Eric Veillé
(2021)
Résumé : Pour les tout-petits, un imagier décalé et humoristique autour de la notion de « l’après ». Ou comment tout change et se transforme, au fil du temps, des évènements, de la vie… Qu’arrive-t-il au lion après la tempête ? Sa crinière est toute décoiffée. Que devient la poire après le passage de l’éléphant ? Une compote !
Avis : Nous vous avons déjà présenté cet auteur. Mais des fois … on ne peut vraiment pas passer à côté ! Un imagier complètement déjanté, drôle et amusant, vraiment, je suis fan et je suis cet auteur que je ne connaissais pas auparavant. Coup de cœur hilarant assuré !
