That’s not a hat
par Kasper Lapp
(2023)
Résumé : Mémoriser deux objets ? ça paraît facile ? Pourtant… pas à That’s not a hat ! À peine mémorisé, vous l’avez déjà oublié… À vous de bluffer et d’être assez convaincants pour refiler l’objet inconnu aux autres joueurs. Votre cerveau va vous jouer des tours !
Avis : En lisant la description, vous pourriez avoir deux réactions : « oh non, encore un jeu de mémoire, il y en a déjà tellement » ou alors « pfff, trop facile, retenir 2 objets, je devrais m’en sortir sans aucun problème » et du coup, totalement délaisser le jeu sans même essayer. Cependant, vous passeriez à côté de cette petite pépite qui fait plutôt appel à vos talents d’acteur qu’à votre mémoire (même si vous pouvez aussi le jouer comme ça). En effet, votre but n’est pas tant d’offrir vos cadeaux « correctement » que de tromper vos adversaires pour les pousser à la faute pour qu’ils perdent des points. Au final, des fous rires garantis avec ce jeu tout simple en apparence. Le petit plus ? Les règles s’expliquent vraiment en 2 minutes.
A retrouver en section Ludothèque, Jeux de société à la cote 322 +7
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Les voyages d’Ulysse
par Emmanuel Lepage, Sophie Michel, René Follet
(2017)
Résumé : Jules Toulet, peintre obscur et néanmoins fringant de la fin du XIXème siècle, a perdu sa muse, son égérie : Anna. Les quelques lettres qu’il a reçues d’elle n’ont fait qu’entretenir la flamme et l’ont empêché de se remettre à peindre. Il traîne dans Istanbul et essaie de retrouver la ferveur et la créativité de ses années de jeunesse… L’âme en creux, le cœur dévasté et les poches vides, il embarque alors sur L’Odysseus, un mystérieux navire au capitaine non moins mystérieux. Le capitaine Salomé l’accepte en effet à bord car elle s’intéresse à la peinture. En particulier, elle compte sur lui pour l’aider à retrouver un peintre, nommé Ammôn. Pourquoi ? Que lui veut-elle ? Quelle histoire se cache derrière cette femme au front dur qui ne connaît pas la crainte ? Qui est-elle ?
Avis : J’ai suivi les conseils d’une lectrice de la Biblif, et j’ai, comme elle, savouré cette découverte, même si quelque peu plus ancienne. J’aurai presqu’aimé savoir dessiné et peindre de la sorte pour faire de si beaux tableaux. Tout est extrêmement bien mis en valeur : l’histoire, l’Histoire, les illustrations, les personnages. Je suis conquise ! Merci beaucoup.
A retrouver en section Adulte, Bandes dessinées à la cote BDO LEP V
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Les histoires, ça ne devrait jamais finir
par Esmé Planchon
(2023)
Résumé : Lucien a 16 ans.
Sur internet, il est Zora, pilier de la communauté de fans des Mondes invisibles, la série fantastique culte de Maria Zumaï. Lucien préfère l’imaginaire à la vie, et les discussions en ligne avec Xena plutôt que la compagnie de ses camarades d’internat. Il aime promener ses pensées au bord du lac. D’ailleurs, il rêverait de vivre au fond d’un lac comme les « Plongeantes » de Maria Zumai… Mais quand la mystérieuse Maria Zumaï interrompt brusquement sa saga, Lucien se retrouve embarqué malgré lui dans une enquête. Une enquête dans les livres pour trouver des vérités dans la vie.
Avis : Comme je me suis retrouvée dans le personnage de Lucien ! D’abord car il y a vraiment des gros clins d’œil avec la saga Harry Potter et je me souviens bien de mon désespoir adolescente lorsque le tome 4 a mis plus de temps à être publié… Si on m’avait annoncé que l’autrice abandonnait, j’aurais aussi été très malheureuse.
Ensuite, car comme lui, j’adore les fanfictions ! Quel plaisir de pouvoir continuer à vivre dans l’univers de notre passion… de continuer encore un peu l’aventure, d’écrire à son tour une suite, un préquel, ect… et de se retrouver entre fans, vivre pleinement le sentiment de communauté à travers notre amour partagé de la littérature. Bref, un beau roman qui se lit comme une déclaration d’amour à l’imaginaire et au pouvoir de la littérature. Et vous, qu’auriez-vous fait en apprenant que votre livre préféré restera à jamais inachevé ? Auriez-vous été prêt quitter votre zone de confort ? Lucien, lui, part enquêter et surtout, apprend à s’ouvrir aux autres et aux joies du monde réel.
